Ci-après
quelques textes produits durant la séance, notamment (dans l'ordre):
- "Liste d'iodes"
de Fabienne SENNEVILLE
- "Rêvons
ensemble" d'Angeline LAUNAY
- "La commade de
Melle Petit" de Nadine CHEVALLIER
- "Mystérieux
crayons" de Marie-Odile GUIGNON
- "Les calepins
de madame" de Claudine VUILLERMET
- "Bric à
brac dans un crâne" de Janine NOWAK

Armelle BERENGIER incarnant un texte à peine
refroidi...
(coll. Janine NOWAK)
"Liste d'iodes" de Fabienne SENNEVILLE
Alors bon rang de bonsoin !!
Où est-ce qu'elle est cette piste ?
Ah oui voilar !!! Sous le set de fable…
Don ! Rebuvons… Faut rien router !
TRIMO (Signe 1 de la main)
Aller bon train dans son bouge et la humer avec le tél. Puis attendre
qu'elle se mouve pour calter avec elle.
DEUX YEUX (Signe 2 de la main)
Si elle ' veut pas se calter, lui briser des pots-melons pour qu'elle
s'encastre bien dans mes pôles-girons.
PERCIO (Signe 3 de la main)
Si elle pourchasse, lui polir le citron avec le dos de la plume couleur
polisson et lui purlécher la moelle de pain au son.
MATRO (Signe 4 de la main)
Si elle veut bain, la maudire du placard et l'emmener loin dans les
blancs tiroirs.
MARTO (Signe 5 de la main)
Enfin, elle a pu accélérer le prototype et accéder au fermoir du polype
; quelle sale type (esse).
BOULOT (Signe 6 de la main)
Pour bien reluire, y mettre du pain, du romarin cueillit dans les germes
au petit matin.
METRO (Signe 7 de la main)
J'ai bien pu lui glaire Pieu merci ! Aurai-je envie belle et jusqu'à
Candie ?
DODO (Signe 8 de la main)
Magie du beau banc, un temps pressant. Son sourd ira dieu sait-où !
Pas au Pieu ! Pressant.
SEXO (Signe 9 de la main)
Aller droit au but en blanc puis les décocher, les prunelles d'acier
qu'elle a juste au bout d'elle…
CIRCO (Signe 10 de la main)
Aplanir les iodes, rester bouché double presqu'île-usions d'éternelles
impressions mouvementées.
MASO (Signe 11 de la main)
Aspiro fait vivre ! Elle s'est caltée au creux de mon fond et sommes
partis chiffonnés dans les algues.
SADO (Signe 12 de la main)
Vaut savoir récolter les iodes pour appeindre ses butasoi. Elle est
cousue main comme mon buvoir d'antan. J'suis ben content.
"Rêvons
ensemble" d'Angeline LAUNAY
Ils sont prenants, surprenants… C'est vrai qu'on ne se connaît pas,
que c'est la première fois qu'on se voit… Mais quand même… Ils sont
zars-zars et bis-bis, tous assis là, en rond comme des oignons. Combien
sommes-nous d'oignons ? - Une bonne douzaine, plus ceux qui vont arriver.
Et pif, paf, pof, en voilà un de plus… Treize à la douzaine… le nombre
magique… On est gagnant à tous les coups !
Je ne sais pas pourquoi, je me focalise sur le moustachu…A cause de
la moustache, bien sûr. Quand j'étais petite, j'attrapais au vol - quand
j'en voyais un - le moustachu ou le barbu qui passait. Après, il fallait
trouver une voiture rouge pour le jeter dessus sinon on restait avec
son barbichu enfermé dans la main… Commode !
Bon, le moustachu, il a l'air flegmatique, tique, tique. Il est fort
pâle. Il n'a peut-être pas dormi de la nuit. Il semble timide et plutôt
aimable. Qui sait si, malgré les apparences, il n'a pas une vie compliquée…
Hé hé…
Sa voisine est du genre grand cheval, toute en jambes, du style " rentre
dedans ", un rire tonitruant - autant dire un hennissement - …D'ici
qu'elle nous raconte un rêve alambiqué !
A côté d'elle, une femme carrée, sûre d'elle - ça c'est sûr - , bien
ancrée dans le canapé rouge, la gorge déployée, telle un rouge-gorge
qui se rengorge. De toute évidence, elle a forgé sa destinée comme un
forgeron les fers d'un destrier. Crinière blanche, agencée à la romaine
: je la verrais bien tribun dans une autre vie.
Perché sur une chaise, un homme jeune. Rien à dire. Rien qui dépasse.
Rien qui interpelle. Le timbre de sa voix nous en dira probablement
davantage.
Et puis la frêle blonde, plus blonde que les blés au mois de juillet,
avec des yeux qui partent dans tous les sens, le cœur à fleur de peau
- sans doute bat-il la chamade - , un petit chat made in France dont
le sourire furtif et gêné ne manque pas de sé-sé, de duc-duc, et de
tion-tion.
Ensuite, Bernard, médecin. Il nous a annoncé sa profession non sans
humilité : médecin de campagne. De fait sa peau est tannée par les ans
et les intempéries-péries. Sa bedaine est pleine, son pull maboul et
la monture de ses lunettes fluette. Toutes antennes à l'affût, il écrase
un coussin de son concentré d'expériences. Bernard, Bernard, on attend
tes racontars !
Maintenant, l'étrange Ambre - sans doute un pseudonyme -, féline, sibylline…
ambrée. Son abondante chevelure tombe d'un côté, retombe de l'autre,
cachant puis dévoilant un visage tantôt mobile, tantôt immobile. Elle
vous regarde sans vous regarder, vous toise sans vous toiser, vous ardoise
sans vous ardoiser…
Je ne voudrais pas oublier la petite Indienne… Vive, incisive, explosive…
le geste nerveux, le sourire carnassier. On sent qu'avec elle c'est
tout ou rien, qu'elle pourrait refuser une poignée de main, tourner
les talons, claquer une porte et même empoigner la hache, avec un "
H " comme dans Achille.
Il reste notamment l'étonnant Tristan… Triste peut-être, tentaculaire
certainement car on le devine ici et partout à la fois. Silencieux comme
les cieux, audacieux comme les cieux, mystérieux et soucieux toujours
comme les cieux.
Nous sommes là pour raconter nos rêves… " Je me trouve en compagnie
de personnes que je ne connais pas dans une grande salle rectangulaire
- tra la lère - . Il y a des fenêtres partout, avec des volets partout.
Je suis penchée au bastingage - façon de parler - et je regarde la plaine.
- Plaine O ma plaine - . Au loin, l'horizon se prend pour l'horizon.
Soudain, j'aperçois un orage qui vient vers nous. Ca se précise : ce
n'est pas de l'eau, ce sont des grains de maïs.
Affolée, je préviens ceux qui sont là : fermez les écoutilles, le sous-marin
va plonger - autrement dit - rabattez les volets, une tempête de grains
solides déferle sur la maison ! Chacun se précipite et, au moment où
je ferme le dernier volet, les premiers grains frappent les lourds battants
en bois. "
Séverine qui est psychanalyste, entreprend d'analyser ce rêve… La salle
rectangulaire (donc angulaire) et le bois (élément de base) évoquent
le masculin. Toutes les personnes en présence, c'est toi. - Moi ? -
Tu domines la situation (tu vois l'horizon). Tu préviens les autres
et donc, tu es vigilante avec toi-même. - Moi-même ? -
Il reste le maïs. Si tu enlèves le tréma, ça fait " mais ". Il y a un
" mais ". Par ailleurs, maïs est aussi un mets - miam miam -. Quand
même, je reste un peu sur ma faim - alors, miam miam ou pas miam miam
?- Je reste aussi sur ma fin… fin des haricots, fin de partie, fin de
non recevoir, fin du monde… Finalement, on s'en fout ! Il y a les sages,
il y a les fous. Et il y a ceux qui font les fous.
"La
commande de Melle Petit" de Nadine CHEVALLIER
Commande de Melle Petit
A Madame la Bissectrice de la Raison de Peut-être
Commande du 1er octobre 1102
1) 10 bouteilles de shampoing au lait végétal demi-écrémé
2) 10 gaines culottes taille 32-36 avec porte-bagages intégré, en crêpe
dentelle suzette de palais
3) 4 robes forme duchesse arrivant sous le genou en partant du dessus
des bras avec des épaules pour tenir
4) 2 serviettes de toilette pelucheuses modèle familial quatre portes
moteur diesel volant cuir
5) 1 nappe phréatique de 140cm de conférence au sommet
6) 1 table de nuit pour la nuit et 1 table de jour pour le jour sachant
que le matin je bois la tasse dans mon lit
7) 3 brosses adam et ève et 3 cubes de lessive anticalcaire pour le
brossage des polaires et des autres dont je sais plus le nom
8) 1 livre de contes sans les additions, soustractions et multiplications
mais avec seulement des histoires, pas des histoires historiques seulement
des racontages avec des mots fragiles à comprendre ou alors mettez aussi
1 petit Albert pour les mots pas fragiles.
9) 10 cahiers à ressort, ceux qu'on peut arracher les pages si on a
pâté et personne le voit sauf la dame qui vide la corbeille mais je
les mettrai dans la plubelle du couloir, comme ça...
10) 20 stylofilles à pointe pointue mais pas trop sinon sale tique et
je pourrais me blesser et il serait nécessaire d'appeler les soldats
du feu pour me mettre sur un grand car et m'emmener à la clinique, là
où on opère les gens à tout bout d'chou pour leur enlever le lapin d'ici
ou d'ailleurs et que j'ai pas du coup envie d'y aller madame la bissectrice
Achats à faire pour Melle Petit
A livrer chambre 428 à l'étage où on appuie sur le 2 pour y aller
3ème porte dans le grand couloir, il y a ma photo, vous pouvez pas faire
terreur
chèque bancal numéro 102030405060708090 à Bordeaux France.
"Mystérieux
crayons" de Marie-Odile GUIGNON
Quand j'ai décidé de collectionner les rayons de Lune,
et l'autre, il a fallu que je visse toute la nuit, allant vers du monde.
Quand j'ai décidé de collectionner les rayons de Lune, et l'autre, il
a fallu que je visse toute la nuit, allant vers du monde.
Cette idée a jailli de mon esprit où es-tu ? Un soir d'hiver en bernant
les paupières de ma chambre :
Elle était là, ronde comme un mouton, et sur son risque, une cil-chouette
de loup hurlant découpait sa binette, illustre action d'un livre d'enfant,
première pièce de ma co-lecture-excursion, passion, fonction, mention,
caution, organisation…
En lions libres dans la jungle croissante et décroissante du désastre
brillant, tel peter Pan, j'ai suivi Clochette avec des ailes d'abeilles
butineuses, saisissant au vol les rayons de Lune de miel, enrichissant
ainsi ma cohabitation.
L'ennui sans Lune me déprimait, l'autre jour éteint les feux du diamant
: Il promène un tournesol sans boussole en éclats de boue hissant tout
sur son passage ! L'aube sécurité est un lieu de prédilection… J'en
ai connu des rayons…
Ils sont rangés dans le reflet de l'âme
une banquette tonnante sur soi,
une corde à son arc, secrète,
un roc garé inaltérable sur le mont D'Eux.
"Les
calepins de madame" de Claudine VUILLERMET, auteure
invitée
Je vais vous raconter la storie de Madame.
Madame est assise sur un sofa. Et…Elle lit. Banal me direz-vous !
Madame lit, assise sur son sofa. Oui. Mais Madame n'est pas la Madame
dont parle Jean Tardieu dans sa Comédie du langage. Madame est une autre.
Elle n'a pas de servante. Donc lorsque la storie de Madame commence,
tandis qu'elle lit sur son sofa, ce n'est pas Irma qui entre mais c'est
la Boisine. Et il se trouve que la Boisine n'est pas une grande vectrice.
Mais elle aime rendre bisite à Madame et l'interroyer au sujet de tous
les calepins qui occupent l'appartement de Madame.
Dans le bougeoir, des calepins bien alignés. Dans le ballon, sur tous
les murs des rayonnages de calepins. Et il parait que même dans la chambre
de Madame, jusque sur son plit, des calepins partout. Itou.
Vous passez votre temps à lire chère Madame, dit la Boisine.
Et Madame de ressorquer : je passe mon temps à lire, à rire, à pire.
Je me cale plein la tête de mots. Je malaxe les bettres. Je me lit…
Téralement. Terriblement.
C'est terrible, ce que vous me bites là s'esbroufe la Boisine de Madame.
C'est fait brille. C'est tout simplement fait brille.
Et vous vous souvenez de tout, qu'elle interroye, la Boisine. Tous les
bots, les bettres, vous les retenez, les souvenez, les soutenez ?
Alors Madame de ressorquer tout simplement : Je me souviens de Georges
Perec. Je me soutiens de Jean Tardieu. Je me tiens là sous l'abat jour
et jour après jour, je passe le temps.
Après un court abste de temps, la Boisine ose dire : Moi quand j'était
encore une fanfan, ma sauvre mère disait : lire c'est perdre son temps.
Lire c'est pi que rire, elle disait. Parce que lire ça vous tourneboule
le cervelet qu'elle bisait ma sauvre mère.
Et bien justement, dit Madame, boyez le calepin que je suis en train
de bire, de boire jusqu'à plus soif. Vous boyez ce petit calepin tout
jauni à force d'être siroté ?
Vous voulez dire ce calepin feuillu. Plus épais que la vaisselle de
Monchu le Curé ? Qu'elle interroye la Boisine.
Oui Eh ! Bien ce calepin plus épais que le Mi-vaisselle de Monchu le
Burée comme vous dites, eh ! bien, ce calepin, il parle du temps perdu,
justement.
Du temps perdu, qu'elle s'esclaffe, la Boisine ! Toute cette pagination
pour paginationner le temps qui se perd ?
Oui, qu'elle répond Madame. Et elle raboute : je vais vous faire un
abeu.
Et savez-vous quel abeu, Madame fit à la Boisine ? Revinez. Ben, revinez
donc !
Madame aboua que le vameu calepin, tout feuillu, ne parlait pas uniquement
du temps perdu mais parlait aussi du temps retrouvé.
Alors là, la Boisine se dit que ça était vraiment trop complicationné
pour elle. Elle, dont la sauvre mère avait éclipsé que lire c'est perdre
son temps, que bire c'est pire que rire.
Toute cette pagination pour baver sur le temps perdu ou bien sur le
temps retrouvaillé. Ben là !
La Boisine dit grand farci à Madame. Elle la salua grassouillettement.
Et prit son plongé.
Alors Madame baisa le rabat jour et se fonda dans le temps perdu jusqu'à
ne plus retrouver le soleil.
Mais heureusement, comme bévu, au malin petit patin, le soleil se leva.
Annonçant une belle fournée d'été. Une belle fournée pour bire, pour
boire et siroter calepin sur calepin.
C'est ainsi que se termine cette storie. La storie des calepins de Madame.
"Bric
à brac dans un crâne" de Janine NOWAK
Agatha Christie répétait volontiers que son héros, Hercule POIROT, faisait
perpétuellement travailler ses petites cellules grises. Comme elle avait
raison ! Il faut bannir sans fin, tout signe de laisser-aller. Toujours
se forcer avant la venue de la grande débâcle du quatrième âge, tenir
jusqu'au moment où il devient impossible de camoufler l'avachissement
du corps, la lassitude des tendons, la mollesse des chairs. Cependant,
le pire… c'est la cervelle ! Aussi, lorsque l'on commence à dire et
à faire n'importe quoi - au point d'en avoir perdu la considération
de sa concierge - l'heure est plus que grave.
J'estime que pour moi, il n'est pas encore temps de tirer ma révérence,
de " partir au vent mauvais qui m'emporte, pareille à la feuille morte
". Ainsi donc, pour entretenir cette fameuse matière grise, je n'ai
de cesse de me remémorer des situations, des évènements de ma vie, des
bouts de textes, des poésies, des anecdotes, de bonnes blagues, des
calembours, bref toute une collection de trucs, de machins et de choses,
enfin n'importe quoi, pour me prouver qu'en fait j'existe encore, que
je n'oublie rien (ou pas trop !).
Et je vais vous faire profiter de ce bric-à-brac. Place à la fantaisie.
Savez-vous comment on nomme un nain qui se promène avec un transistor
allumé ? Le petit qu'a le son !
Et un nain qui marche avec une baguette coincée sous le bras ? Humm
??? C'est le petit qu'a le pain !
Rigolo, vous ne trouvez pas ?
Tiens, j'en ai une autre, et de surcroît, c'est une histoire vraie,
celle-là. C'était à l'occasion d'une dictée organisée pour un concours
de recrutement de flics. Le texte disait : " Les poules s'étaient évadées
du poulailler, dès qu'on avait ouvert la porte ". Hé bien, il y en a
eu un (un futur flic - ou pas s'il s'est fait recaler ! -) qui avait
écrit : " D E S (sans accent) - C O N S - avaiENT (au pluriel) - ouvert
la porte ". Il faut toutefois reconnaître qu'il ne manquait pas de logique
!
L'écrivain Jean CHARLES, est surtout connu pour avoir rédigé un livre
intitulé " La foire aux cancres " où il collectait ce genre de perles.
Hé bien, ces " cancres là " (hi, hi !) me ravissent.
J'aime bien aussi jouer avec les noms. Tout le monde connait : " Monsieur
et Madame Aymard ont un fils prénommé Jean ". Banal. Mais on en trouve
de plus subtils comme : " M. et Mme Le Métier ont une fille " ?… Agathe
!
Ou encore : " M. et Mme Les Moutons ont un fils ". Ah, il est dur, celui-là.
Je vous mets sur la voie, c'est un prénom anglais… Une fois… deux fois…
trois fois… CAMPBELL ! Hé, hé oui : Campbell Les Moutons !
Un accent à couper au couteau peut donner des choses amusantes. Imaginons
un musicien Allemand, amoureux d'une Monique Française. Pour déclarer
sa flamme, dans la langue de sa dulcinée, mais avec son accent râpeux,
il dirait : " Ach, Monika, châtaigne, mon armoire ! ", ce qui se traduirait
par, " Ah, Monique, je t'aime mon amour ! ".
Que penser du qualificatif " beau " lorsqu'il est utilisé pour des formules
du genre : " Il est mort de sa belle mort ", ou encore : " C'est un
beau salaud ", ou bien : " Il a eu un bel enterrement ". Pourquoi tout
ce qui est moche… est beau ? Illogique !
Ce qui également me met en joie, c'est d'installer sur un pied d'égalité,
les Rois de France et les truands. Vous n'avez pas remarqué ? Réfléchissez
un peu. Nous avons le prénom auquel est accolé une caractéristique.
Ainsi donc, chez les Souverains, nous trouvons Louis X dit Le Hutin,
Louis XV Le Bien Aimé, Charles Le Téméraire, Richard Cœur de Lion, Jean
Le Bon, Saint-Louis, Philippe Le Bel… Et en parallèle, dans la pègre,
figurent : Frédo L'Elégant, Louis Le Bancal, Julot Le Surineur, Charlie
Les Pincettes ou Dédé La bricole. Chouette, non ? Hé bien voilà. Pour
clore le chapitre, je vais réciter (dans ma tête, rassurez-vous !),
une Fable de Jean de La Fontaine intitulée " Les Animaux malades de
la fesse ". Euh… de la peste. Pardon… Alzheimer me guette, vous dis-je
! Aucun doute, hélas ! Aussi, vais-je devoir, plus que jamais, redoubler
de vigilance.